L'Histoire de La Roseraie

L’association ADLA (les Ateliers De L’Autonomie) est née sous le nom d’ARGILE pour (Association de Recherche et de Gestion d’Instituts de Loisirs et d’Education). L’association voit le jour en 1972 par Monsieur Marcel Di Spigno, infirmier psychiatrique de formation, est le directeur / fondateur, à Viriville, dans les Chambarans. Cette association fonctionnait sur la base idéologique d’une communauté thérapeutique. ARGILE avait pour objectif principal de « décloisonner le monde des fous » en offrant une alternative à l’hospitalisation psychiatrique (mouvement théorique dit de « l’anti-psychiatrie »), ceci pour libérer des places de lit de l’hôpital psychiatrique. Le 02 décembre 1977, l’association s’installe dans un ancien hôtel « la Roseraie », sur la commune de Corps (38 970). L’association installe dans ces murs, et dans certaines dépendances dont elle fait l’acquisition. L’État finance cet établissement comme un CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale) au titre de l’aide sociale à l’hébergement. L’association ARGILE est dissoute et devient le 04 août 1982 « les ateliers de l’autonomie » (ADLA).  L’association les Ateliers De L’Autonomie est aujourd’hui gestionnaire de deux services : un CHRS de 32 places, avec un bâtiment principal de 16 logements collectifs, de 4 logements diffus pour une capacité de 13 places et d’un local d’urgence de 3 places ; d’une entreprise d’insertion sous la forme d’un Atelier de Chantier d’Insertion qui est une laverie qui accompagne 6 personnes en contrat CDDI (Contrat à Durée Déterminée d’Insertion).

Sa mission

La Roseraie a pour mission d’accueillir, d’héberger, de protéger, et d’évaluer la situation des personnes qu’elle accompagne. Le but est d’accompagner les résidants accueillis dans un parcours de réinsertion sociale, vers un projet d’autonomie individualisé, en vue d’accéder au droit commun notamment en matière de relogement (logement, formation, emploi et/ou orientation professionnelle adaptée). Pour mener à bien ses missions de relogement, le CHRS peut poursuivre l’accompagnement des personnes relogées sur son territoire d’intervention.